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6 juin 2011

Saiunkoku Monogatari : qui veut gravir une montagne commence par le bas

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J'avais évoqué Saiunkoku Monogatari dans ma critique du Chant des Rêves, disant que ce dernier aurait eu intérêt à en suivre le format pour parvenir à être un minimum pertinent. Je n'avais à l'époque pas encore terminé la série, qui est assez longue. J'ai mis pas mal de temps à en venir à bout, du coup, mais c'est sans regret : elle entre sans problème dans la catégorie "série que presque personne n'a vue mais qui vaut le détour". Raison suffisante pour que j'en parle.

Cet anime, divisé en deux saisons réalisées entre 2006 et 2008 par Madhouse, est l'adaptation plus ou moins fidèle d'une série de light novels (18 au total, les deux derniers sortant cet été) à destination d'un public féminin. Les prémisses ne sont donc pas forcément très engageantes et il faut bien avouer que je m'y suis mise à deux fois avant de réellement lui laisser sa chance et de l'apprécier.
Ce qui m'avait attirée avant tout, c'était les éloges que j'avais pu lire à droite et à gauche à son sujet, mais surtout l'univers de la série.
Ce qui me repoussait : le côté girly de l'ensemble et surtout le chara-design.

L'histoire se situe dans un royaume, Saiunkoku ("le royaume aux nuages multicolores"), qui évoque fortement la Chine antique, une pointe de fantaisie en plus. Saiunkoku est divisé en provinces, toutes plus ou moins puissantes et soumises au pouvoir central.
Une dizaine d'années avant le début de l'histoire, l'Empereur est mort et ses fils se sont entre-tués pour prendre sa succession. Au final il n'en est resté qu'un, le cadet Shi Ryuuki, ironiquement le seul à ne pas être intéressé à l'idée de gouverner le pays. Il se retrouve donc subitement propulsé au rang d'Empereur contre sa propre volonté, ce qui ne manque pas de créer de gros problèmes puisqu'il se sent plus concerné par la drague et la glandouille que par les affaires politiques et militaires du pays.
Face à cette situation épineuse, ses conseillers décident de prendre les choses en main. Moyennant une forte somme d'argent, Kou Shuurei, héritière d'une famille noble mais pauvre de Saiunkoku, accepte de devenir concubine de l'Empereur avec pour mission officieuse de lui mettre un peu de plomb dans la cervelle. Grâce à sa nouvelle position, Shuurei approche de près son rêve de toujours : entrer en politique dans un monde extrêmement machiste où la femme est condamnée à faire la bouffe et à s'occuper des gosses.
On suivra tout au long de la série son émancipation et son combat pour montrer ce qu'elle vaut et tenter de s'imposer comme une figure politique importante de son pays.


Paye ton respect

L'erreur à ne pas faire lorsqu'on commence Saiunkoku Monogatari est de s'attendre à un anime de romance.
Quand on lit sur des forums des avis sur cette série, ils sont constitués à 90% de femmes (filles ?) qui ne parlent pratiquement que de qui va finir avec qui, mais ne vous laissez pas tromper pour autant. Le premier arc (7 épisodes) est en effet complètement axé là-dessus, mais il n'est que peu représentatif de la suite. Tellement peu qu'en fait, j'avais été dégoûtée lors de ma première approche de la série tant la perspective de voir les folles aventures de Shuurei à la cour impériale et son jeu de séduction avec l'Empereur me faisait peur. Certains passages au début sont dignes d'une mauvaise fiction chinoise, c'est pour dire.
Ce n'est pas pour rien que vous ne trouverez pas de review sur des animes ou mangas romantiques ici, je n'en lis pas -ou peu.

Comme je le disais plus haut, le chara design n'aide pas franchement non plus. Je n'ai rien contre les sublimes illustrations du roman et contre les bishônen, mais Saiunkoku Monogatari est too much à ce niveau là, à tel point qu'on peut deviner l'importance d'un personnage à son design. Tu es beau et un clone de tous les autres avec juste les cheveux d'une couleur différente ? Félicitation, tu es un personnage important ! Peu étonnant quand on sait que l'illustratrice est derrière le chara design de la série d'otome game Angélique !
Les révélations en papier mâché du début sont aussi particulièrement pénibles et laissent penser qu'on nous prend vraiment pour des débiles, c'est donc sans trop de regrets que j'avais lâché l'affaire avant de m'y remettre il y a deux ans, toujours poussée par des avis positifs qui mettaient en avant autre chose que la romance.
Et fort heureusement, la suite dément à peu près tout ce que le début suggère : ça fera plaisir aux gens qui comme moi regardent plus pour l'intrigue politique et ça attristera ceux qui en attendaient un vrai harem inversé. En effet, la romance reste de bout en bout assez secondaire dans l'histoire.

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Pendant ce temps là, l'Empereur...

Alors , quelle est au juste l'intrigue de Saiunkoku Monogatari ?
C'est une question à laquelle j'aimerais avoir une réponse claire, à vrai dire. Histoire de ne pas trop me mouiller, je dirai que c'est "juste" le parcours en politique de Shuurei, un parcours qui va se trouver être semé d'embuches. Il n'y a en effet pas vraiment de "but" dans l'histoire, mais différentes missions que Shuurei devra mener à bien, que ce soit pour son bien-être purement personnel ou pour celui du pays.
Le scénario se découpe en plusieurs arcs plus ou moins longs et sérieux et marquant chacun un nouveau pas, en avant ou en arrière, dans la carrière de Shuurei. On la verra ainsi partir à l'aventure dans tout le royaume ou bien tout simplement réviser dur pour parvenir à entrer dans la fonction publique. Il est assez sous-entendu tout au long de la série qu'il y a quelque chose de plus "gros" derrière, quelque chose qui dépasse complètement Shuurei, le spectateur... et apparemment aussi l'auteur.

Il y a en effet dans cette série des éléments extrêmement bien développés, et je pense là aux différents clans et au fonctionnement du Royaume, et d'autres qui semblent un peu délaissés par l'auteur et mis là "pour faire jolis". J'évoquais au début le fait que la série était teintée de fantaisie : on trouve en effet de temps en temps un peu de magie. A Saiunkoku, les légendes semblent toutes avoir une part de vérité. On voit ainsi déambuler de temps en temps des personnages immortels qui semblent avoir des plans dont on ignore les tenants et aboutissements. J'imagine que ça s'éclairçit à la fin des livres, mais jusque là mieux vaudra être patient, l'auteur étant avare en précisions. Ne vous attendez donc pas tellement à un développement de ce côté là, c'est tellement discret que les manifestations magiques font plus tache qu'autre chose dans le décors.

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Imposer ses idées

D'une façon générale, on ne risque pas l'hypertension en regardant cette série qui est terriblement lente. Je ne dirai pas trop lente, car elle sait être passionnante, mais quand on passe près de 20 épisodes sur un personnage que vous ne pouvez pas encadrer, forcément ça peut devenir lassant. Bon là, c'est purement personnel bien sûr, il se trouve juste que c'est tombé sur LE personnage que je ne pouvais pas encadrer, malgré tous les autres qui sont très agréables ou du moins intéressants...
C'est peut être le moment où, voyant ce chiffre, vous vous demandez sérieusement quelle est la longueur de cette série. Deux saisons ont été produites, comme je le disais au début, mais elles font chacune 39 épisodes ce qui nous amène donc à près de 80 au total. Ça explique donc que oui, la série puisse se permettre d'en passer 20 sur un mec en train de mourir au fond d'une grotte.

Pour une raison que je peux concevoir, je sais très bien que les gros chiffres ont tendance à faire fuir beaucoup de monde. Si cette durée engendre certains moments à vide dans la série (ça doit être l'horreur à suivre hebdomadairement...) elle la sert globalement très bien. Qui dit beaucoup d'épisodes dit beaucoup de temps. Et du temps, une série comme celle-ci en a énormément besoin pour parvenir à donner vie à son univers et surtout à ses personnages. Quand on voit comme il est rare aujourd'hui de trouver des séries qui se voient accorder autant de temps pour leur développement et combien certaines s'effondrent justement parce qu'elles sont soumises à un format trop court, j'ai envie de dire qu'il ne faut pas cracher dans la soupe.

Le royaume de Saiunkoku n'est pas votre univers fantastique numéro 126 : il a connu des guerres, des épidémies, la pauvreté et l'abondance, on complote pour en prendre le contrôle et ses légendes se transmettent à travers les siècles. Quand on nous explique que l'Empereur offre des iris violets en signe de loyauté et de confiance à ses proches collaborateurs, ça n'apporte concrètement rien à l'intrigue, mais des tas de petits détails ainsi cumulés offrent une chose dont peu de séries peuvent se vanter : de la crédibilité. J'aime particulièrement le soin apporté au design des vêtements, extrêmement riches en détails et d'une grande beauté, qui témoigne aussi d'un vrai travail de recherche.

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L'ancêtre spirituel de Jeremiah, assurément.

Une des principales caractéristiques de cet univers, ce sont les différents clans qui dirigent le pays et se livrent à des jeux de pouvoir et d'influence. Chaque clan correspond à une province dont ils ont été les fondateurs, ils sont nommés selon les couleurs de l'arc-en-ciel (d'où Saiunkoku) : Shi (violet), Ran (Bleu), Kou (pourpre), Sa (marron), Heki (vert), Kou (jaune), Hyou (bleu clair), Haku (blanc), Koku (noir)... Détail tout bête mais qui rajoute un petit côté folklo : les personnages sont souvent habillés aux couleurs de leur clan, comme il a toujours été commun de le faire au sein des familles nobles du monde entier pour affirmer sa position sociale.
Chaque clan a sa spécificité ; par exemple Shi est la famille impériale, Hyou est une famille de mages, Heki d'artistes, etc... Ainsi certaines alliances sont plus promptes à se faire que d'autres, tandis que certains clans se repoussent naturellement.

Cet aspect de l'anime est certainement un de ceux m'ayant le plus plu, d'une part parce que j'adore en général les histoires de famille et d'autre part parce que ça contribue activement à donner une vraie crédibilité à l'histoire. Pour une fois on n'a pas l'impression d'avoir une généalogie qui comprend papa-maman les enfants et basta, mais on sent bien l'héritage des années et des ancêtres.
Le poids du clan pèse en effet très fort sur les personnages, puisqu'il transmet un certain nombre de valeurs et d'obligations que ses membres se doivent de suivre. Ainsi les clans Kou et Ran, bien que servant l'Empereur (Shi), sont d'une puissance égale à lui et peuvent donc se permettre de le soutenir activement ou non, ce qui fait toute la différence. A l'inverse, le clan Sa est fortement diminué et ses membres feront tout ce qui est en leur pouvoir pour redorer son blason, à coup de fourberies ou de mariages arrangés... Ce qui constituera un arc important dans la série.
L'histoire personnelle de Shuurei ne fait que s'imbriquer dans l'histoire du Royaume à grande échelle.

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Rencontre sous les cerisiers en fleur

Parallèlement à l'intrigue tournant autour du destin de Shuurei, on suit de façon plus globale le règne de Shi Ryuuki. Le personnage n'apparait en fait que relativement peu dans la série : contrairement à un Hakuoro, Ryuuki sait bien que sa place en tant qu'Empereur n'est pas sur les champs de bataille mais au palais. Ce sont ses différents conseillers et fonctionnaires qu'on suivra plutôt, que ce soit pour exécuter ses ordres ou au contraire pour comploter contre lui. Il est important de noter que si on assiste à différents conflits à plus ou moins grande échelle tout au long de la série, jamais on ne voit vraiment de batailles. Tout est uniquement traité depuis les coulisses, ce qui n'empêche pas de gros enjeux, ou certains moment de pure tension, comme la fameuse partie d'échec façon roulette russe de la première saison.

Ryuuki n'étant pas un empereur particulièrement aimé ou compétent, on retrouve bien sûr le lot de conspirateurs un peu clichés ("je suis vieux et j'ai soif de pouvoir !") mais aussi des personnages un peu plus complexes et pas foncièrement méchants, comme Reishin, haut-fonctionnaire, qui bien qu'étant au service de l'Empereur ne consentira jamais à approuver ses méthodes et à l'accepter comme son dirigeant. A contrario, d'autres vont finir par acquérir peu à peu une certaine confiance pour l'Empereur, voir même du respect.
Tous les personnages, et ils sont très nombreux, ont plus moins droit à leur focus. Ils ont chacun leurs objectifs, doutes, craintes et histoires familiales. Pour la plupart, Shuurei ne constitue qu'un nouvel élément dans leur environnement. J'entends par là qu'ils ne vont pas se mettre en quatre pour elle parce qu'elle est Shuurei, mais qu'ils continuent de vivre leur vie et d'évoluer dans la série à ses côtés ou indépendamment d'elle. Il n'est pas rare qu'un personnage soit introduit pour ne trouver son utilité que bien plus tard dans la série, c'est parfois assez déstabilisant car à l'instar d'un Legend of the galactic heroes, on ne retient pas toujours forcément qui est qui et qui fait quoi. Les noms plus typés chinois que japonais sont aussi assez pénibles à retenir au début quand on n'a pas l'oreille.

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Les doutes de Ran Shuuei

Si je vous ai dit plus haut qu'il était inutile regarder Saiunkoku Monogatari exclusivement pour sa romance, il n'en demeure pas moins qu'elle occupe une certaine place dans la série, certes en retrait par rapport à la politique, mais une place quand même. C'est en quelque sorte le fil rouge de l'histoire.
Je dois vous avouer que je n'ai pas une grande connaissance du genre harem inversé. Mes approches dans ce domaine sont allées du cauchemar vivant à la petite série regardable. On ne peut pas dire que ça m'ait donné envie d'aller chercher plus loin... Et cet aspect, bien que relativement discret dans Saiunkoku Monogatari, est à l'origine de ses plus grandes faiblesses. Je vous rassure, on est loin des caricatures extrêmes liées au genre type "un perso=un trait de caractère", mais disons que la série peut difficilement nier ses origines.
J'ai déjà évoqué le casting plein de bishônen, mais il y a aussi le "cas" de Shuurei.

En toute honnêteté, Shuurei flirte avec la Mary Sue qui peuple bien des shôjos, à une exception près : elle n'est pas niaise. Ou plutôt, elle n'est pas l'archétype de la demoiselle en détresse qui passe son temps à pleurer et qui est en pâmoison devant son bishônen. Shuurei a du caractère, beaucoup de caractère même. Elle sait imposer ses idées, se faire entendre et surtout, utiliser son cerveau.
Elle est aussi (malheureusement) bonne cuisinière, excellente joueuse de erhu, gentille et compréhensive, généreuse, douce et même mignonne. Les deux pauvres défauts qu'on lui attribue sont par ailleurs assez risibles : elle aime l'argent (ciel) et est un peu garçon manqué (re-ciel).
Franchement, sans son caractère, Shuurei serait à jeter. Mais le fait qu'elle ait plus de personnalité que toutes les nanas d'harems (inversés ou non) confondues la rend mémorable et agréable à suivre. Juste un peu lourde parfois par sa naïveté. On a envie de lui dire d'être réaliste, que le monde des bisounours n'est pas la vraie vie... Cet aspect assez prononcé au début est néanmoins bousculé au fil du temps.
Ainsi tout un pan de la seconde saison est consacré à faire comprendre à Shuurei que le monde est fourbe et sans pitié. Amen.

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"Qui a dit "fourbe" ? :D"

La relation de Shuurei avec les hommes commence fort mal, non pas pour elle, mais pour moi qui aime quand c'est un minimum pimenté et tordu.
Pour être franche, j'ai eu très peur au début, car pendant un nombre assez conséquent d'épisodes, Shuurei est entourée d'hommes bienveillants, gentils et surtout, nourrissant pour elle un amour pur et chaste. C'est d'ailleurs toute cette niaiserie qui fait que je ne porte que peu d'attention aux deux prétendants principaux et à leur relation avec la jeune femme. Heureusement c'est quand même un peu plus pimenté que "-Machin-san... *étoiles dans les yeux* -Oh, Bidule-dono... *léger rougissement*"

Ryuuki, certainement le chouchou des fans, ne peut prétendre à l'épouser pour la simple et bonne raison que cela signifierait la fin des rêves politiques de Shuurei. Bah oui, la concubine de l'Empereur, c'est un peu louche si elle prend des galons... Et ce n'est pas vraiment dans le genre de Shuurei que de se laisser mourir dans l'ombre de quelqu'un -surtout pas d'un homme ! Néanmoins, leur couple semble être le plus canon et ils sont choupinets ensemble. Leurs interactions bien que rares, sont plus intéressantes qu'on ne pourrait le croire. Shuurei fait partie de ces rares héroïnes à privilégier ses rêves à une quelconque relation avec un bel éphèbe.

Seiran, candidat potentiel numéro 2, est le frère adoptif de Shuurei mais aussi un personnage mystérieux (et qui me sort par les trous de nez, mais c'est une autre histoire...) Si son identité réelle est très rapidement dévoilée, Seiran n'en garde pas moins un aspect très sombre et un passé apparemment peu glorieux, qu'il fera tout pour cacher à Shuurei. L'hypocrisie dans laquelle nage le personnage et sa personnalité à la limite de la schizophrénie le sauvent de l'archétype du bishônen-au-passé-sombre-qui-cache-beaucoup-de-souffrances.

Il y a également une pléthore de personnages dont on sait qu'ils ont perdu d'avance et qui la convoitent pour diverses raisons, notamment pour le bien de tous, surtout des finances familiales. Honnêtement je ne comprends pas pourquoi l'auteur s'acharne à rajouter ainsi des prétendants. Ça ôte pas mal de crédibilité à son histoire et ce n'est pas comme si Shuurei était la seule femme intéressante du pays non plus...
Et puis il y a les autres, plus intéressants et croustillants. Ceux qui montrent que ce qui les intéresse, ce n'est pas seulement de brosser ses cheveux. Sa Sakujun, personnage aussi tordu que charismatique, parvient ainsi à laisser son empreinte de façon durable dans l'esprit du spectateur et de notre héroïne malgré un temps de présence à l'écran relativement court. Un des très bons "méchants" que j'ai pu croiser dans ma carrière animesque et un atout majeur de la série, assurément.

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Bitch, please

Contrairement à bon nombre d'adaptations de light novels, Saiunkoku Monogatari ne s'adresse pas spécialement à un public otaku et se situe très nettement dans le haut du panier sans être d'une surpuissance absolue non plus en raison de sa naïveté latente. Néanmoins, passé le chara design, l'anime est très franchement grand public, ce qui est plutôt un compliment.
Pas de fanservice, mais des personnages et un univers crédibles, un background solide, un humour très présent et une ambiance zen au service d'une intrigue plus intelligente que la moyenne.
On aimerait que tous les animes harems soient de cet acabit...
Non, tous les animes tout court, en fait.

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Commentaires
N
Oui il y a mais dans le roman et là et ...........déprimante mais vraiment :'( <br /> <br /> Je vous laisse imaginé toute sorte de fin
N
La fin de l'anime ma laisser perplexe...j'imagine qu'il y a une suite et seulement dans le manga -_- <br /> <br /> <br /> <br /> J'ai tout de même aimé malgré tout ^^ Les personnages sont tous vraiment attanchant mais bon sens que Shuurei peut être naive...
C
Il y a quand même quelques différences mineures entre l'anime et les romans des 12 Royaumes qui ne sont pas déplaisantes.<br /> <br /> L'avantage des romans, c'est que ça va plus loin que l'anime. Ne serait-ce que pour l'histoire de la peste :D<br /> <br /> Mais l'anime est vraiment agréable, ce serait un dommage de le snober.
T
*je vois un article sur saimono alors je me permets de poster*<br /> Globalement je suis du même avis, c'est une série qui ne paye pas de mine mais a des qualités, ce qui fait que je l'ai regardé d'une traite (par contre le côté chine médiéval+magie m'a fait penser à Fushigi Yuugi). En me prennant quand même bien la tête parfois concernant les noms des persos ainsi que leurs fonctions exacte au sein du gouvernement.<br /> Le côté bishonen ne m'a pas rebuté, bien que je comprenne que ça puisse repousser les allergiques du genre, et j'ai vraiment apprécié le fait d'avoir une héroïne pour qui les histoires d'amour passent au dessus de la tête, même si son côté moralisateur m'a tapé sur le système durant quelques épisodes (mais moins que d'autres perso).<br /> J'espère aussi un jour voir une hypothétique suite, voir une traduction des romans...pour avoir le fin mot de l'histoire et re-voir Tan-tan.<br /> Sinon, effectivement les romans des 12 royaumes sont pas mal, en plus ça se lit vite et facilement ^^
A
Intéressant, je n'en avais effectivement jamais entendu parler. Je t'avoue que ça n'est pas mon domaine de prédilection, mais comme d'autres genre on trouve de temps en temps des pépites (simoun~~~).
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